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Patrimoine

RAPPEL PROTECTION SITE

La protection au titre des sites a pour but d’assurer la préservation des monuments naturels et des sites dont le caractère artistique, historique, scientifique, légendaire ou pittoresque relève de l’intérêt général.Issue de la loi du 2 mai 1930, la protection des sites est à présent organisée par le livre III, titre IV chapitre 1er du code de l’environnement.

http://www.paca.developpement-durable.gouv.fr/la-protection-au-titre-des-sites-a438.html

Inspecteur des sites : Jean-Yves VOURGERES, DREAL PACA, jean-yves.vourgeres@developpement- durable.gouv.fr

Le village est installé au sommet d'un versant très raide, au pied d'un éperon rocheux. Il est compris dans son ancien mur d'enceinte dont subsiste une porte, en bas de la rue du Pountis. Le tissu urbain est organisé en quelques îlots de bâtiments mitoyens installés perpendiculairement au sens de la pente, entre lesquels serpentent des ruelles très étroites, parfois aménagées en escaliers. Les bâtiments sont souvent traversants et la plupart possèdent de un à trois étages de soubassement. Quelques passerelles sur voûtes enjambent les ruelles pour desservir les étages supérieurs des bâtiments. On note également une ruelle en partie couverte. Déjà en 1818, toutes les terrasses aménagées sous le village étaient cultivées en jardins, qui existent toujours et sont arrosés par un petit canal d'irrigation. Des bassins sont installés dans certains jardins.

La Rochette apparaît dans les textes à partir de 1232 avec la mention de La Rochette de Cadenède (futur Cheinet) et de La Rochette de Collongues (du Miolans). Un premier château était vraisemblablement installé au 13e siècle en contre-haut des ruines actuelles, au sommet d'une colline que la Carte des frontières est de la France, levée entre 1764 et 1778, nomme « Collet de Chastel ». Le plan cadastral de 1818 indique également « le château » à cet emplacement. Le deuxième château, qui était implanté sur l'éperon allongé dominant immédiatement le village, date sans doute de la fin du 14e siècle ou du 15e siècle et aurait été plusieurs fois remanié et agrandi. Il est vendu en lot en 1793 et réaménagé en maisons d'habitation et en bâtiments ruraux. Les ruines, menaçant les habitations du village, ont été détruites en 1933 par Louis Dellacasse, entrepreneur à Annot. Construction du beffroi au 19e siècle.

Le village est effectivement installé au sommet d'un versant très raide, au pied d'un éperon rocheux. Il est compris dans son ancien mur d'enceinte, lequel était ouvert côté ouest par une porte couverte en voûte (encore en place). Une autre porte se trouve dans la partie haute du village, au pied de l'éperon rocheux. Le village est organisé en quelques îlots de bâtiments mitoyens, installés perpendiculairement au sens de la pente. Quelques ruelles très étroites, parfois aménagées en escaliers, serpentent entre les îlots. Les bâtiments sont souvent traversants et la plupart possèdent plusieurs étages de soubassement, parfois trois. Quelques passerelles sur voûtes enjambent les ruelles pour desservir les étages supérieurs des bâtiments. On note également un passage couvert aménagé sous les maisons.

Trois maisons datent probablement du 16e siècle (linteau à corbelets sculptés en bas-relief, bossages). Les autres datent du 17e siècle au 19e siècle. Les maisons situées dans la partie ouest du village datent d'après la Seconde Guerre Mondiale et ont servies à reloger les habitants du hameau d'Avenos, en partie brulé pendant la guerre.

Le village ne s'est doté d'un monument aux morts qu'en 2006 : une stèle adossée au rocher près de l'entrée du tunnel creusé au début du 20ème siècle.

(Sources SRI)

A noter : Historien J-A Durbec sur histoire du Val de Chanan https://documentation.departement06.fr/index.php?lvl=author_see&id=33601

Beffroi

Sur le plan cadastral de 1818, cette tour d'horloge n'est pas figurée. Elle date probablement du milieu du 19e siècle. En effet, une délibération du conseil municipal de 1874 mentionne d'importants travaux de réparations réalisés à ces dates à la chapelle Saint-Joseph à laquelle est adossé le beffroi. Le quatrième niveau a été construit ou reconstruit en 1930, date portée sur la chaîne d'angle nord-ouest. C'est peut-être à cette date que les baies du troisième niveau ont été obstruées.

Le parachèvement de cette campagne est la commande, en septembre 1930, d'une nouvelle horloge à la maison Paget de Morez, dans le Jura, la maison reprenant l'ancienne horloge. Le 4 mai 1931, Francis Paget, fabricant d'horloges à Morez, successeur des établissements Prost frères, fournit à la commune de La Rochette une horloge pour la somme de 6450 francs. Le cadran est toujours en place mais l'intérieur n'ayant pas été visité, on ignore si le mécanisme subsiste. (Sources SRI)

Edifice restauré récemment, le mécanisme a grillé avec la foudre et a été remplacé.

Fontaine-lavoir => construction 1856 – bon état Le plan cadastral de 1818 ne mentionne pas de fontaine ni de bassin à cet emplacement. La date de construction de cet édicule est indiquée par la date 1856, gravée sur le buffet de la fontaine et accompagné des initiales M.G.M. La date 1930, gravée entre les deux canons et accompagné des initiales    F.D.M.,   indique    une                campagne             de réparation qui s'est sans doute accompagnée d'une extension du bassin du lavoir. (Sources SRI)

Eau potable coule à la fontaine. Bonne eau à la Rochette « L’eau de la Rochette fait pisser ».

  • Croix de chemin => bon état

5/ AUTRES PROJETS DE LA COMMUNE

  • Ouverture commerce
  1. le Maire souhaite ouvrir un commerce sur sa commune de type bistrot de Pays. Il veut mettre en avant les produits locaux, avoir un lieu pour se retrouver et pour accueillir les visiteurs.

La mairie avait contacté l’association 1000 cafés https://www.1000cafes.org/ mais pas de retour.

Ce commerce se situerait dans un local entièrement rénové par la commune (travaux finis pour octobre) dans le bâtiment au rez-de-chaussée de la mairie avec une terrasse, une véranda et une très belle vue sur la vallée. Le maire voudrait trouver un couple ou jeune retraité pour faire une table d’hôtes dans un local dans la mairie. Il y a un commerce déjà présent sur la commerce mais les gérants ne l’ouvrent jamais et ont la licence IV. Problématique et imbroglio pour récupérer cette licence afin de pouvoir ouvrir l’autre commerce.


ð  Contacter Morvan MENOU morvan.menou@ccapv.fr - Morvan a eu la mairie au téléphone le 29/07/21