72 habitants (recensement 2018) – mais 40 hab dans le village - Les Rochettoises et les Rochettois https://www.insee.fr/fr/statistiques/2011101?geo=COM-04170 Sobriquet des Rochettois : les chats (on sort les griffes pour ne pas se laisser prendre les filles) => un chat en fer forgé installé à l’entrée du parking 1 agent communal à mi-temps + 1 secrétaire de mairie 1 journée par semaine Un commerce existe mais pas ouvert actuellement - 6 hébergements Fête patronale Saint Saturnin pour la Pentecôte – pèlerinage – arrêté avec le COVID – reprise en 2022 ? Curé : Père Laurent ISNARD paroisse de Puget-Thénier – 3 messes par an environ Fête pour la Saint Louis, fête « païenne » le 1er dimanche d’août avec bal concours de boules aubade – organisé par le Comité des Fêtes 3 Parcours de découverte de la Rochette + enseignes en fer forgé. L’ancienne école est restée dans son jus. Ouverte sur demande ou lors de manifestations. La mairie souhaiterait être informée des animations et évènements autour du patrimoine. ð Consulter le site internet https://www.verdontourisme.com/agenda/tout-lagenda/ Pour les sites protégés, le petit patrimoine, l’Architecte des Bâtiments de France Laurent CHAIGNE (UDAP04) fait le relais localement. Tel : 06 47 84 20 29 - Mail : laurent.chaigne@culture.gouv.fr Pour consulter les fiches et dossier d’inventaire du Service Régional de l’Inventaire du Patrimoine (SRI) https://dossiersinventaire.maregionsud.fr/ |
RAPPEL MONUMENTLes monuments protégés relèvent du Ministère de la Culture – DRAC (Direction Régionale des Affaires Culturelles) PACA – Conservation Régionale des Monuments Historiques (CRMH) - https://www.culture.gouv.fr/Regions/Drac-Provence-Alpes-Cote-d-Azur/La-Direction-regionale/La- direction-et-ses-services/Conservation-regionale-des-monuments-historiques Contact : Thierry BALEREAU, Conservateur Régional des Monuments Historiques – Yann VISSEAUX, chargé de conservation et restauration département AHP – Tel. : 06 78 19 17 75 / yann.visseaux@culture.gouv.fr La base Mérimée rassemble tous les Monuments Historiques, elle est consultable en ligne : https://www.pop.culture.gouv.fr/ Pas de monument protégé à la RochetteRAPPEL MOBILIER Pour le mobilier religieux, 6 objets sont protégés au titre des Monuments Historiques dont 2 objets classés au titre objet et 4 objets inscrits au titre objet. Ils sont dans l’église paroissiale. Contact : Thierry BALEREAU, Conservateur Régional des Monuments Historiques – Julie TUGAS Conservateur du Patrimoine – chargée des objets – Tél : 06 18 03 66 15 – julie.tugas@culture.gouv.fr – Claude BADET – Conservateur des Antiquités et Objets d’Art (CAOA) pour le département des AHP – Tél : 06 40 78 94 89 - badet.claude@wanadoo.fr La base Palissy rassemble tous les objets protégés, elle est consultable en ligne : https://www.pop.culture.gouv.fr/ ð Envoi du tableau excel inventaire de la base Palissy par Amandine |
La protection au titre des sites a pour but d’assurer la préservation des monuments naturels et des sites dont le caractère artistique, historique, scientifique, légendaire ou pittoresque relève de l’intérêt général.Issue de la loi du 2 mai 1930, la protection des sites est à présent organisée par le livre III, titre IV chapitre 1er du code de l’environnement.
http://www.paca.developpement-durable.gouv.fr/la-protection-au-titre-des-sites-a438.html
Inspecteur des sites : Jean-Yves VOURGERES, DREAL PACA, jean-yves.vourgeres@developpement- durable.gouv.fr
1/ GEOGRAPHIELe surnom des habitants de La Rochette est Les Chats, du fait de la transformation du son « c » en « ch », dans la version locale du provençal ; exemple : La Rochette et non La Roquette. La commune de La Rochette est située à l'extrémité sud-est du département des Alpes-de-Haute- Provence. Elle appartient à l’arrondissement de Castellane. Elle est limitrophe au nord avec la commune d'Entrevaux ; à l'est avec la commune de Saint-Pierre ; au sud avec la commune de Sallagriffon (Alpes- Maritimes) ; à l'ouest avec les communes de Val-de-Chalvagne et Collongues (Alpes-Maritimes). L'altitude minimale est de 640 mètres (au bord du Vallon des Miolans), l'altitude maximale est de 1507 mètres (sur la crête de la Montagne de Gourdan). Le village de La Rochette est à une altitude moyenne de 960 mètres, le hameau du Cheinet est à 860 mètres, celui d'Avenos est à 1090 mètres. Le climat est de type moyenne montagne méditerranéenne, avec des étés chauds et secs, des hivers froids et secs et des intersaisons plus humides. Le territoire communal est marqué par un relief très raide, qui est toutefois plus modéré dans la partie basse. Un très ancien axe de communication (Préhistoire et Antiquité) reliait Ascros à Avenos, au pied de la montagne de Gourdan, en suivant approximativement la ligne des sources hautes.Les anciens chemins historiques, bien visibles sur la Carte de Cassini, rejoignaient Saint-Pierre, Avenos et Castellet- Saint-Cassien par le col de Saint- Saturnin, Collongues par un chemin passant en contre-bas du hameau du Cheinet. De part sa position à l'extrémité sud-est du département des Alpes-de-Haute-Provence, la commune de La Rochette est aujourd'hui en quelque sorte enclavée dans le département des Alpes-Maritimes. En outre, de nombreux chemins anciens existaient pour rejoindre les quartiers ruraux de la commune. On note également le chemin de Puget, qui rejoint Besseuges. L'abbé Féraud indique, en 1861, que la population de « la commune de La Rochette [est pour] plus de la moitié disséminées dans les hameaux d'Avenos, des Chaînets [sic], de Chamengearde, et vingt-cinq bastides. Son église paroissiale a pour titulaire Notre-Dame-des-Parans, et pour patron Saint-Saturnin ». Aujourd'hui encore, cette organisation est valable. Outre le village, il y a deux hameaux (Le Cheinet et Avenos), le hameau de Chamengearde pouvant-être assimilé à une grosse ferme. On compte également une vingtaine de fermes isolées ainsi que quelques bâtiments agricoles, dispersés dans les zones de cultures. En 1788, Achard écrit que les habitants de La Rochette « sont laborieux et pauvres : ils cultivent un terrain sec qui ne donne que très peu de blé. La plus grande partie élève des bêtes à cornes. Le territoire n'est arrosé que par de petits ruisseaux qui servent à faire moudre le grain ». En 1861, l'abbé Féraud précise que La Rochette possède un grenier de réserve et une école primaire. Une carrière de pierres est mentionnée au milieu du 19e siècle, elle se trouvait à Avenos. Par ailleurs, on extrayait du gypse au Miolans ainsi qu'au-dessus du Loin Cheinet. L'ancienne économie agricole était basée sur la polyculture vivrière, avec des zones de cultures sèches et des secteurs "à l'arrosage". L'importance de l'eau est effectivement primordiale dans l'économie agricole méditerranéenne. Il n'y avait pas de syndicat d'arrosage, mais chaque riverain devait une participation aux travaux d'entretien, renégociée chaque année. Les jardins sont installés en contre-bas du village ou à proximité des maisons d'habitation ou des fermes. Là encore, c'est la présence de l'eau qui dicte leur implantation. Les arbres fruitiers étaient nombreux : cerisiers, noyers, poiriers, pommiers, pruniers, cognassiers, quelques figuiers. Ces fruitiers étaient parfois plantés en verger. On trouvait aussi des vignes et quelques oliviers (au Loin Cheinet). On produisait surtout du blé, des lentilles, des pois- chiches, des haricots (en grande quantité, pour la vente), des pommes de terre, des betteraves. Ces cultures étaient parfois aménagées en terrasses de pierre sèche, localement appelées faïsses. Des années 1920 à 1950, les bois ont été exploités par des charbonniers, notamment sur la Beaume, au-dessus du Cheinet et au Miolans. Des vestiges de charbonnière sont encore visibles sur la commune. Il s'agit de grandes cuves circulaires, en tôle, munies d'un couvercle. La lavande était ramassée au sauvage, sur les crêtes de la Montagne de Gourdan. Une distillerie était installée au village, sous un hangar. Une autre se trouvait à la ferme du Bosquet, et une petite distillerie avait été installée au Termes de Puget Au début du 20e siècle, on trouvait à La Rochette deux cordonniers, une boulangerie, une épicerie, un tabac-bar-restaurant, un marchand de linge, un maréchal- ferrant et un magasin de bonbons et farces et attrapes. Une forge se trouvait sous le Pounti et un tailleur de pierre était installé au village. La tradition rapporte qu'un fabriquant de cercueils était établi au hameau du Cheinet. Après la Seconde Guerre Mondiale, presque chaque ferme a pris deux ou trois enfants de l'Assistance. ð Cf partie 4 projet de conférence (Sources SRI) |
2/ RAPPEL HISTORIQUELes premiers peuplements humains se sont fixés aux alentours des sources qui jaillissent à mi-hauteur du versant sud de la Montagne du Gourdan, ainsi qu'aux points de passage naturels. Ainsi, plusieurs enceintes d'oppidum ou d'installations protohistoriques ont été repérées et publiées par les archéologues. La première mention du Val de Chanan est faite en 814, dans un acte qui précise les domaines de l'abbaye de Saint-Victor de Marseille, avec l'appellation Tanagobia.Peu après l'an 1000, un certain Gisbernus est mentionné comme habitant à Bonvillar. Ce lieu semble le plus ancien de La Rochette cité dans les textes, avec le Col d'Avenos.En 1044, on note la première mention du Val de Chanan sous sa forme actuelle : in valle qui vocatur Caman. Les abbayes Saint-Victor de Marseille et Saint-Honorat de Lérins semblent être à l'origine de la première mise en valeur du territoire. Peu après l'an 1000, un certain Gisbernus est mentionné comme habitant à Bonvillar. Ce lieu semble le plus ancien de La Rochette cité dans les textes, avec le Col d'Avenos. La Charte de Sainte-Marie de Puget indique que, vers 1050 l'abbaye de Lérins est donataire d'une église et de ses bien ad Massilinas. Il s'agit de l'ancienne église Saint-Martin, située sur la crête qui domine le quartier de Nogeret. Attachée à un prieuré très prospère au 14e siècle, reconstruite au 15e siècle, elle est aujourd'hui en ruine, mais on peut encore distinguer des portions d'appareillage médiéval en petit appareil. Un acte du 29 mai 1327 atteste et confirme la possession du prieuré de Saint-Martin et de Saint-Saturnin à l'Abbaye de Lérins. Au 13e siècle, de nouvelles bastides furent construites aux alentours de l'église Saint-Martin, constituant un quartier important de La Rochette. Au 14e siècle, des catastrophes naturelles (intempéries en 1337 notamment), suivies de guerres civiles et de pillages effectués par des troupes de routiers, marquèrent un brutal déclin des activités et de la population dans le Val de Chanan. Cette crise se prolonge tout le long du 15e siècle, mais les prieurés lériniens de Saint-Martin et de Saint-Saturnin semblent cependant relativement épargnés. A ces crises successives, s'ajoute la sécession de Nice en 1388, qui donne au Chanan un rôle de zone frontalière. Suite aux graves crises du 13e et du 14e siècle, puis au développement du village comme capitale locale, la constitution d'une organisation municipale à La Rochette semble remonter au milieu du 15e siècle. Effectivement, un acte de 1447 indique que la communauté de La Rochette avait des créanciers, ce qui sous-entend une structure communautaire organisée déjà établie. Dans un acte de 1471, le village est manifestement directement dirigé par des syndics. Suite aux différents conflits entre le royaume de France et celui de Piémont-Sardaigne, la frontière est fixée entre La Rochette et La Penne (actuelle limite départementale). Elle est matérialisée par des bornes- frontières. En 1803, une campagne de réfection de ces édicules est menée. La borne numéro 65, située sur la commune de La Rochette, est concernée: par ces travaux et elle est remplacée à cette occasion. Elle se trouve en rive droite du ravin de Besseuge, au-dessus de La Colle sous la barre rocheuse des Torraches. Constituée d'un monolithe calcaire dont le sommet est taillé en pyramide tronquée. Le village de La Rochette devient alors la capitale du Val de Chanan, rôle qu'il conserve jusqu'au 19e siècle. (Sources SRI) Rappel : La dédition de Nice à la Savoie est une charte du 28 septembre 1388 qui scelle le rattachement de Nice à la Savoie avec la création des « terres neuves de Provence » (de la maison de Savoie) qui, en 1526, deviendront comté de Nice. Rattachement de la Provence au Royaume de France en 1481. Le comté de Nice est occupé par la France de 1691 à 1697 et de 1707 à 1713. En 1713, le traité d'Utrecht détache la vallée de l'Ubaye du comté de Nice et donc de la Savoie en faveur du royaume de France en compensation de la perte de vallées alpines du Piémont. Administrativement, la vallée de l'Ubaye fut rattachée à la Provence. Par le traité de Turin du 24 mars 1760, Charles-Emmanuel III, roi de Sardaigne et duc de Savoie, cède Gattières, Fougassières, Dos Fraires, Bouyon, Les Ferres, Conségudes, Aiglun, la majeure partie de Roquestéron et les plans de Puget-Théniers à Louis XV, roi de France. En échange, celui-ci lui cède Cuébris, Saint-Antonin, La Penne, une partie de Saint-Pierre, Puget-Rostan, Auvare, La Croix, Daluis, une partie de Saint-Léger ainsi que la place-forte de Guillaumes, préalablement démantelée. Rattachement du Comté de Nice et du Duché de Savoie à la France en 1860. |
Le village est installé au sommet d'un versant très raide, au pied d'un éperon rocheux. Il est compris dans son ancien mur d'enceinte dont subsiste une porte, en bas de la rue du Pountis. Le tissu urbain est organisé en quelques îlots de bâtiments mitoyens installés perpendiculairement au sens de la pente, entre lesquels serpentent des ruelles très étroites, parfois aménagées en escaliers. Les bâtiments sont souvent traversants et la plupart possèdent de un à trois étages de soubassement. Quelques passerelles sur voûtes enjambent les ruelles pour desservir les étages supérieurs des bâtiments. On note également une ruelle en partie couverte. Déjà en 1818, toutes les terrasses aménagées sous le village étaient cultivées en jardins, qui existent toujours et sont arrosés par un petit canal d'irrigation. Des bassins sont installés dans certains jardins.
La Rochette apparaît dans les textes à partir de 1232 avec la mention de La Rochette de Cadenède (futur Cheinet) et de La Rochette de Collongues (du Miolans). Un premier château était vraisemblablement installé au 13e siècle en contre-haut des ruines actuelles, au sommet d'une colline que la Carte des frontières est de la France, levée entre 1764 et 1778, nomme « Collet de Chastel ». Le plan cadastral de 1818 indique également « le château » à cet emplacement. Le deuxième château, qui était implanté sur l'éperon allongé dominant immédiatement le village, date sans doute de la fin du 14e siècle ou du 15e siècle et aurait été plusieurs fois remanié et agrandi. Il est vendu en lot en 1793 et réaménagé en maisons d'habitation et en bâtiments ruraux. Les ruines, menaçant les habitations du village, ont été détruites en 1933 par Louis Dellacasse, entrepreneur à Annot. Construction du beffroi au 19e siècle.
Le village est effectivement installé au sommet d'un versant très raide, au pied d'un éperon rocheux. Il est compris dans son ancien mur d'enceinte, lequel était ouvert côté ouest par une porte couverte en voûte (encore en place). Une autre porte se trouve dans la partie haute du village, au pied de l'éperon rocheux. Le village est organisé en quelques îlots de bâtiments mitoyens, installés perpendiculairement au sens de la pente. Quelques ruelles très étroites, parfois aménagées en escaliers, serpentent entre les îlots. Les bâtiments sont souvent traversants et la plupart possèdent plusieurs étages de soubassement, parfois trois. Quelques passerelles sur voûtes enjambent les ruelles pour desservir les étages supérieurs des bâtiments. On note également un passage couvert aménagé sous les maisons.
Trois maisons datent probablement du 16e siècle (linteau à corbelets sculptés en bas-relief, bossages). Les autres datent du 17e siècle au 19e siècle. Les maisons situées dans la partie ouest du village datent d'après la Seconde Guerre Mondiale et ont servies à reloger les habitants du hameau d'Avenos, en partie brulé pendant la guerre.
Le village ne s'est doté d'un monument aux morts qu'en 2006 : une stèle adossée au rocher près de l'entrée du tunnel creusé au début du 20ème siècle.
(Sources SRI)
A noter : Historien J-A Durbec sur histoire du Val de Chanan https://documentation.departement06.fr/index.php?lvl=author_see&id=33601
3/ PATRIMOINE BÂTI ET PROJETS
des ruines de l'ancien château seigneurial. La première église Notre-Dame de La Para, ou des Parans, mitoyenne du cimetière en contrebas du village, (actuelle parcelle G 83) aurait été édifiée au 13e siècle. Des photos, prises avant sa destruction définitive dans les années 1950, montrent un grand bâtiment de plan rectangulaire. L'église Notre-Dame-des-Parans remplace une ancienne église paroissiale qui, depuis 1851, menace ruine. Trois projets se succèdent entre 1858 et 1866 : projet de l'architecte Augustin Fournier en 1858, sur l'emplacement de la chapelle Saint-Joseph, et 2 projets de l'architecte Lutton en 1863 et 1866. Dans un rapport du 28 novembre 1864, le préfet conclut qu'il est d'avis de donner suite au projet et notamment d'approuver le choix du lieu de la Bourgade, emplacement judicieux car à la jonction des chemins conduisant aux différents hameaux et ayant une assise solide sur le roc. Il relativise l'une des objections avancées par les détracteurs du projet, celle de la menace des pierres se détachant Mais entre 1864 et 1866, date à laquelle le préfet autorise la commune à acquérir des immeubles pour construire la nouvelle église, l'emplacement exact de l'emprise a changé, tout en demeurant dans le quartier de la Bourgade. Le 26 août 1866, Erizi Henric, maçon à Castellet-Saint-Cassien, est déclaré adjudicataire des travaux de la nouvelle église. Une délibération du conseil municipal en date du 10 novembre 1867 indique que les travaux de la nouvelle église sont bien avancés. Ils sont terminés en février 1870, quand le conseil municipal vote un crédit de 300 francs destiné aux frais de transport et de pose du maître-autel, des cloches et de divers gros meubles. Elle présente un plan rectangulaire orienté. Elle se compose d'une nef de quatre travées voutées d'arêtes, rythmées par des doubleaux avec pilastres à impostes saillantes. Elle est terminée par une abside en voûte d'arêtes prolongée par une sacristie rectangulaire. Les murs de l'église sont en moellons à mortier, recouvert partiellement d'un enduit au ciment et pierres de taille pour les chainages d’angles. (Sources SRI) Fermée au public - 2 objets classés dans église : statue vierge et tableau saint saturnin –Tableau OK mais statue à restaurer - Tableau Donation du Rosaire non protégé et Tableau Annonciation protégé ð A faire : Contacter Julie TUGAS (tél. : 06 18 03 66 15), CRMH, DRAC pour une visite sur place Les travaux sur objets mobiliers protégés éligibles à une subvention de l’Etat / Ministère de la Culture – DRAC PACA. Objectif financement à hauteur de 80% sur le mobilier, taux en fonction de sa protection (classement ou inscription) DRAC + Région. Julie TUGAS conseillera sur les travaux de restauration à envisager et une liste de restaurateurs à consulter. Projet chantier de restauration à organiser La Mairie souhaite restaurer la statue de la Vierge qui est classée. Claude BADET CAOA + J-C LABADIE sont venus le 10/10/2019 - devaient revenir en juillet 2020. /Relance par téléphone de M. Labadie le 08/07/21 pour avoir un compte-rendu de visite (qui doit être fait par Claude Badet) ð La Mairie tient informée la CCAPV des retours. |
Chapelle Saint SaturninLa première construction de la chapelle Saint-Saturnin date sans doute de la seconde moitié du 13e siècle ou du début du 14e siècle. Elle est attestée dans un acte du 29 mai 1327 comme possession de l'abbaye de Lérins. Cette dernière possédait de nombreux biens sur le territoire de la commune de La Rochette, dont le hameau d'Avenos et les terres de ce secteur. Elle possédait sans doute à l'origine une forme similaire à celle actuelle. D'après J.-A. Durbec, la façade a été reconstruite au 16e siècle. Cependant, sur le plan cadastral de 1818 il semble que la chapelle soit en partie ruinée, n'étant plus constituée que de l'abside. Probablement vendue comme Bien National à la Révolution, elle appartenait en 1818 à Drogoul François dit "Vieux Maire". La reconstruction de la nef date probablement de la seconde moitié du 19e siècle. (Sources SRI) ð Réfection de la chapelle à la fin des années 90 environ. Pas ouverte au public mais on peut voir dedans. Accessible par le sentier les balcons de la Rochette · Chapelle Saint JosephLa chapelle ne figure pas sur la carte des frontières est de la France réalisée sous la direction de Bourcet de la Saigne entre 1764 et 1778. Cependant l'état de section du cadastre de 1818 la mentionne parmi les biens nationaux appartenant à la commune de La Rochette, ce qui impliquerait une construction entre 1778 et 1791. La date 1812, gravée à la clef de l'encadrement de la porte pourrait correspondre à une réfection. En 1818, la tour de l'horloge n'existe pas et une ruelle ou un passage longe la chapelle du côté ouest. La chapelle a été transformée en salle municipale et en appartements, inaugurés le 09 avril 1988, entraînant une dénaturation complète de l'intérieur et une modification de l'élévation sud : disparition de deux baies en arcs brisés et création de nouvelles ouvertures. (Sources SRI) Aujourd’hui le bâtiment abrite 2 gîtes communaux. · Chapelle Saint Joseph d’AvenosLa chapelle porte la date 1815 gravée sur la clef de l'arc de la porte ouest. Elle est mentionnée sur le cadastre de 1818 comme appartenant à Joseph Roubaud dit "Dauphin", qui possède également la ferme située au-dessus de la chapelle ainsi que des terres. En 1982, à la faveur de la succession de M. Adrien Meiffret, dernier descendant de Jean-Baptiste Raybaud, la commune la rachète (à vérifier). (Sources SRI) ð Réfection en 1999 – pas ouverte mais on peut voir dedans. Fresque refaite dedans il y a 10 ans. · Ruines ancienne chapelle saint martinLa Charte de Sainte-Marie de Puget indique que, vers 1050 l'abbaye de Lérins est donataire d'une église et de ses bien ad Massilinas.1 Il s'agit de l'ancienne église Saint-Martin, située sur la crête qui domine le quartier de Nogeret. Attachée à un prieuré très prospère au 14e siècle, reconstruite au 15e siècle, elle est aujourd'hui en ruine. (Sources SRI) Il ne reste que qq pierres |
Sur le plan cadastral de 1818, cette tour d'horloge n'est pas figurée. Elle date probablement du milieu du 19e siècle. En effet, une délibération du conseil municipal de 1874 mentionne d'importants travaux de réparations réalisés à ces dates à la chapelle Saint-Joseph à laquelle est adossé le beffroi. Le quatrième niveau a été construit ou reconstruit en 1930, date portée sur la chaîne d'angle nord-ouest. C'est peut-être à cette date que les baies du troisième niveau ont été obstruées.
Le parachèvement de cette campagne est la commande, en septembre 1930, d'une nouvelle horloge à la maison Paget de Morez, dans le Jura, la maison reprenant l'ancienne horloge. Le 4 mai 1931, Francis Paget, fabricant d'horloges à Morez, successeur des établissements Prost frères, fournit à la commune de La Rochette une horloge pour la somme de 6450 francs. Le cadran est toujours en place mais l'intérieur n'ayant pas été visité, on ignore si le mécanisme subsiste. (Sources SRI)
Edifice restauré récemment, le mécanisme a grillé avec la foudre et a été remplacé.
Fontaine-lavoir => construction 1856 – bon état Le plan cadastral de 1818 ne mentionne pas de fontaine ni de bassin à cet emplacement. La date de construction de cet édicule est indiquée par la date 1856, gravée sur le buffet de la fontaine et accompagné des initiales M.G.M. La date 1930, gravée entre les deux canons et accompagné des initiales F.D.M., indique une campagne de réparation qui s'est sans doute accompagnée d'une extension du bassin du lavoir. (Sources SRI)
Eau potable coule à la fontaine. Bonne eau à la Rochette « L’eau de la Rochette fait pisser ».
Borne frontièreThévenon Luc. Frontières du Comté de Nice. A la recherche des bornes perdues sur l'ancienne limite des royaumes de France et de Piémont-Sardaigne. - Nice, Serre éditeur, 2005, 135 p., ill. p.101 : Relevé de la borne numéro 65, datée de 1803. Elle est située au-dessus de La Colle, sous la barre rocheuse des Torraches. ·PROJET AUTOUR STELE ANTIQUEUne stèle antique et son socle a été découverte vers la chapelle Saint Saturnin au quartier dit Champ Réou. Etudiées par M. Claude Salicis, Institut de Préhistoire et d’Archéologie Alpes Méditerranée (Nice). Article paru en 2020 (doc PDF scanné). Cette stèle viendrait confirmer la présence romaine à la Rochette. La stèle se trouverait en bordure du chemin antique qui relie le col St Raphaël au col du Trébuchet. Présence de tegulae aux abords à confirmer. ð Visite avec Renaud Chastagnaret du SRA lundi 20 septembre, rdv à 10h30 à la Mairie. La mairie souhaiterait valoriser ces pierres et les rapatrier au village. Renaud Chastagnaret a indiqué par mail qu’il est pour l’instant formellement interdit de bouger ces pierres, en attendant une expertise archéologique.
4/ PARCOURS INTERPRETATION, VALORISATION PATRIMOINE, SIGNALETIQUE
Découverture du village, belvédère du château et Les balcons de la Rochette : travaux d’aménagement + panneaux en ville + signalétique du parcours + dépliant + table d’orientation sur l’emplacement de l’ancien château. Coût du projet : autour de 150 000€ réalisé en 2018. La mairie est satisfaite de cette réalisation qui met bien en valeur le village et ses atouts (patrimoine et vue sur les vallées et montagnes). La commune attire des visiteurs avec ces circuits. Espace découverte au niveau des placettes, passages voûtés, enseignes, bornes directionnelles |
Enseignes en métal découpéLa Mairie a financé et fait installer des enseignes drapeau en métal découpé réalisées par un ferronnier de Mons (83), Entreprise Bragdi et installées en façade sur certaines maison (boulanger, coordonnier…) pour rappeler la vie du village autrefois. · Ancien écoleL’intérieur est resté dans son jus avec l’ancien matériel. ð Ouverture au public sur demande ou lors de manifestations ð Ecole ouverte jamais car manque de personnes motivées La Mairie a fait restaurer le cadastre napoléonien et souhaiterait l’exposer. ð Possibilité dans l’école La Mairie a rénové la voirie de tout le centre ancien qui est piéton uniquement. ANIMATIONS CULTURELLES DEJA REALISEESL’association Art et Culture vient parfois mais en semaine, le maire préfèrerait le week end. Participation aux Journées Européennes du Patrimoine en 2019 avec sentier découverte + ouverture école mais la mairie ne souhaite pas refaire cette année. PROJET ANIMATIONS AUTOUR PATRIMOINE SUR LA COMMUNEConférence sur les sobriquets par Jean-Luc Domenge ou Ecomusée Roudoule Conférence sur la Résistance guerre 39-45 => son 1er adjoint connait des histoires (une grotte pour se cacher ?) + JC Labadie, directeur des Archives Départementales Conférence sur les enfants de l’Assistance Publique placés dans les communes – JC Labadie Concert dans l’église paroissiale => Voir avec Marie OT Entrevaux pour contact
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5/ AUTRES PROJETS DE LA COMMUNE
La mairie avait contacté l’association 1000 cafés https://www.1000cafes.org/ mais pas de retour.
Ce commerce se situerait dans un local entièrement rénové par la commune (travaux finis pour octobre) dans le bâtiment au rez-de-chaussée de la mairie avec une terrasse, une véranda et une très belle vue sur la vallée. Le maire voudrait trouver un couple ou jeune retraité pour faire une table d’hôtes dans un local dans la mairie. Il y a un commerce déjà présent sur la commerce mais les gérants ne l’ouvrent jamais et ont la licence IV. Problématique et imbroglio pour récupérer cette licence afin de pouvoir ouvrir l’autre commerce.
ð Contacter Morvan MENOU morvan.menou@ccapv.fr - Morvan a eu la mairie au téléphone le 29/07/21
Finir site internetLe site internet est récent et agréable mais il faut le compléter. Manque infos dans onglet Tourisme, cadre de vie, patrimoine. Si pas le temps d’écrire du contenu, a minima faire des liens vers les sites partenaires https://www.verdontourisme.com/offres/la-rochette-la-rochette-fr-2918343/
https://www.verdontourisme.com/offres/les-balcons-de-la-rochette-chapelle-saint-saturnin-la-rochette-fr- 2918916/ ð Qui est le webmaster ? Quel contrat ?
· Eau et assainissementRéseau assainissement et périmètre de captage tout refait. La surverse alimente la fontaine qui sert à arroser tous les potagers. Eau : un « compteur intelligent » et solidaire. La STEP est à remettre aux normes mais les travaux sont très onéreux. |
6/ TOURISME - RANDONNEES
6 hébergements sur le site Verdon Tourisme meublés et gites La fontaine du Gourdan, Saint Ribert (x3), la Condamine, la chapelle 2 gîtes sur le site internet de la Mairie : Maison Condamine et Gîte la Chapelle · RandonnéesSur le site de la Mairie https://www.larochette04.fr/randonnees_fr.html => chapelle Saint Saturnin 2 randonnées sur le site Verdon Tourisme Les balcons de la Rochette, chapelle Saint Saturnin 3h - 7km boucle https://www.verdontourisme.com/offres/les-balcons-de-la-rochette-chapelle-saint-saturnin-la-rochette-fr- 2918916/ Miolans, 13 km boucle - 5h https://www.verdontourisme.com/offres/miolans-la-rochette-fr-2918781/ La mairie souhaiterait que la Rochette figure dans une randonnée itinérante. ð La Mairie peut contacter Marie du BIT d’Entrevaux marie.tapiau@verdontourisme.com Circuit cyclotourisme => réalisé par le service APN et diffusé dans la commune. Le maire est content de ce circuit et du plan. Le maire fait remarquer qu’il y a beaucoup de motards. Est-ce que la Rochette peut figurer dans un guide de moto ? ð La Mairie peut contacter Marie du BIT d’Entrevaux marie.tapiau@verdontourisme.com La mairie souhaiterait avoir des informations sur les procédures de classement des meublés tourisme par les propriétaires. ð La Mairie peut contacter Marie du BIT d’Entrevaux marie.tapiau@verdontourisme.com Le maire fait remarquer qu’il y a un problème avec les patous au hameau d’Avenos. Pas de plainte à ce jour. Demande de la Mairie pour avoir des exemplaires du dépliant « Pays gourmand 2021 » ð Envoi fait le 29/07/21 par Olivia |